Reine des joyaux

Sagement blottie à l’abri de son coquillage, elle attend de livrer ses secrets sous l’écume exotique d’un fond pacifique.

La technique de la greffe consiste à introduire dans la poche perlière (gonade) de l’huître un nucleus et un greffon (petit morceau du manteau d’une autre huître). Les cellules du greffon se développent autour du noyau et sécrètent ainsi la nacre qui va former une couche perlière.

La perle est ainsi composée de nombreuses couches perlières concentriques déposées les unes sur les autres autour du nucleus. Fruit des multiples précautions du perliculteur, depuis l’appréciation des naissains choisis pour devenir les meilleures huîtres perlières, jusqu’à la récolte, de deux à cinq ans plus tard, le résultat est également soumis au réchauffement des eaux, aux cyclones ou encore aux prédateurs sous-marins.

Après des soins attentifs, chaque huître donnera naissance à une perle rare et unique, chaque perle possédant sa propre personnalité ainsi qu’une qualité intrinsèque provenant de sa couleur, de son lustre, de sa forme, de sa taille et de ses marques de surface.

Malgré leur nom, les perles noires de Tahiti ne sont que très exceptionnellement noires et ne sont pas récoltées dans l’île de Tahiti même. Elles peuvent prendre toutes les couleurs que présente la bordure des nacres à lèvres noires, du blanc nacré aux nuances de noir qui vont de l’aubergine à la teinte la plus recherchée, le vert paon, que les Polynésiens appellent les perles “Poe Rava” (noires à reflets verts).

Elles sont cultivées dans des atolls parfois éloignés de plus de 2 000 km de Papeete. L’archipel des Tuamotu, composé de 78 atolls, est le haut lieu de la perlicuture Polynésienne. Grâce aux soins onstants des perliculteurs, la qualité des perles de Tahiti ne cesse de s’améliorer en grosseur, en lustre et en orient.

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